Influencée par la chute du baromètre, la consommation de soupes, potages et consommés augmente de manière significative entre octobre et mars, où 73 % des ventes sont réalisées pendant cette période1
En 2013, la production commercialisée de soupes, potages, bouillons (toutes catégories confondues) était évaluée à 246 165 tonnes pour une valeur de 605,7 millions d’euros2. Les potages liquides, avec en moyenne 83,5 % des ventes, s’avèrent être les grands favoris du marché, alors que les potages déshydratés ne concernent que 8 % de celui-ci. La praticité et la rapidité de mise en œuvre des soupes toutes prêtes représentent pour 82 % des acheteurs les principaux atouts, et plus des deux tiers estiment qu’elles permettent de faire manger des légumes aux enfants. Malgré tout, avec une consommation moyenne de 13,2 l par an1, les français ne se placent pas parmi les plus gros consommateurs européens. Les pays nordiques, notamment l’Allemagne, la Norvège et l’Irlande (avec plus de 85 % de consommateurs), arrivent largement en tête, tandis que les italiens restent très loin derrière (seulement 1 %). Une des explications la plus plausible (mais pas systématique) est liée au fait que les soupes et potages sont plus largement consommés lorsqu’il fait froid. C’est pourquoi les industriels tentent d’innover dans de nouvelles recettes qui pourraient trouver leur place en dehors de la saison hivernale.
1 Communiqué de presse – Novembre 2013. Syndicat National des Fabricants de Bouillons et Potages.
2 Panorama des industries agroalimentaires, édition 2014. Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
Sélection du mois
L'avis de ...
La majorité de nos potages sont cuisinés maison. Pour ceux destinés au repas du midi, on utilise toujours des légumes frais. Ainsi, même le pôle petite enfance que nous livrons (en moyenne 15 repas) en profite. Pour ceux du soir, on privilégie avant tout les légumes frais, mais on peut aussi mettre des légumes surgelés. Par contre, il est très rare qu’on se serve de potages déshydratés. Les seuls utilisés sont le velouté d’asperges (que l’on présente en moyenne une fois par semaine), et celui au cresson. Les résidents apprécient bien car ça change un peu des autres potages. Le dimanche, on propose un bouillon de bœuf ou de volaille. Dans ces cas-là, on se sert effectivement de produits déshydratés comme les bouillons en cube. Si on veut qu’ils contiennent des vermicelles, on achète ceux-ci à part et on les incorpore dans le bouillon. Les vermicelles que l’on trouve dans les préparations déshydratées à cuire conviennent moins bien, leur texture est différente. Nous n’avons par contre jamais proposé de soupe de poissons. On y a bien pensé mais cela nous obligerait à proposer un autre potage car parmi nos pensionnaires, beaucoup n’aiment pas le poisson.
Secteur : public
Type de convives : Personnes âgées
Nombre de couverts/jour : 120 midi/soir