Et si la cantine devenait l’alliée du bien manger ? C’est l’ambition portée par la loi EGalim, qui franchit un nouveau cap en 2025. Dans un contexte où l’alimentation des enfants est au cœur des préoccupations sanitaires, écologiques et éducatives, les nouvelles obligations imposées aux cantines scolaires promettent de faire bouger les lignes. Produits bio, menus végétariens, circuits courts… Pas si simple à mettre en œuvre, mais les bénéfices attendus sont nombreux.
Que dit la loi EGalim version 2025 ?
Depuis le 1er janvier 2025, les établissements de restauration collective publique, dont les cantines scolaires, doivent se conformer à deux nouvelles obligations majeures :
- 60 % de produits durables ou sous signe de qualité dans les achats alimentaires. Cela inclut les produits biologiques, labellisés (Label Rouge, AOP, IGP, STG), ou issus de la pêche durable. Jusqu’ici, le seuil était fixé à 50 %.
- Un repas végétarien obligatoire par semaine pour tous les établissements scolaires. Une mesure déjà testée depuis 2019 mais devenue permanente et obligatoire pour toutes les structures.
Ces mesures viennent renforcer l’esprit de la loi EGalim (« pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous »), votée en 2018 et progressivement mise en place.
Pourquoi ces nouvelles obligations ?
L’objectif est multiple :
- Encourager une agriculture respectueuse de l’environnement, en stimulant la demande en produits durables et bio.
- Sensibiliser les jeunes à une alimentation plus saine et plus équilibrée, en limitant les produits ultra-transformés et en diversifiant les apports nutritionnels.
- Lutter contre le changement climatique : la production de viande génère une forte empreinte carbone ; proposer des repas végétariens réguliers participe à réduire cet impact.
- Favoriser les circuits courts et le développement économique local.
Quels défis pour les cantines scolaires ?
Si les objectifs sont louables, leur mise en œuvre soulève plusieurs difficultés sur le terrain.
Budget et coûts
Intégrer plus de produits bio ou labellisés représente un surcoût, parfois significatif. Les gestionnaires doivent faire des arbitrages, sans augmenter le prix du repas pour les familles. Cela demande une réorganisation de la stratégie d’achat et un travail de négociation avec les fournisseurs.
Approvisionnement
Toutes les régions ne disposent pas des mêmes ressources locales. Dans certaines zones rurales ou urbaines denses, il peut être difficile de trouver les volumes requis en produits de qualité.
Organisation en cuisine
Proposer un menu végétarien de qualité n’est pas qu’une affaire de lentilles ou de légumes vapeur ! Il faut former les équipes, créer des recettes savoureuses, bien dosées en protéines végétales, et convaincre les enfants d’y adhérer.
Suivi et traçabilité
La plateforme nationale Ma Cantine permet aux établissements de déclarer leurs achats et d’assurer le suivi de leur conformité. Ce dispositif est un atout, mais encore faut-il maîtriser les outils numériques et dégager du temps pour cette gestion administrative.
Quels bénéfices pour les enfants et l’environnement ?
Malgré les contraintes, les effets positifs sont déjà perceptibles.
Pour la santé
Moins de produits transformés, plus de légumes, de fruits frais et de céréales complètes : une alimentation plus saine se construit à l’école. Les menus végétariens, bien pensés, permettent de varier les sources de protéines et de réduire la consommation de graisses saturées.
Pour l’éducation
Les cantines deviennent des lieux d’apprentissage. En impliquant les enfants dans la découverte des produits, des saisons et des recettes, on renforce leur culture alimentaire et leur sensibilité à l’environnement.
Pour la planète
En achetant local et durable, les cantines réduisent leur empreinte carbone, limitent les transports et soutiennent une agriculture plus responsable. Un menu végétarien par semaine, à léchelle nationale, représente une économie considérable en gaz à effet de serre.
Comment VICI vous accompagne dans la mise en conformité EGalim
Chez VICI, nous savons que ces transformations ne s’improvisent pas. C’est pourquoi nous accompagnons les acteurs de la restauration collective à chaque étape :
- Diagnostic complet de vos achats et de vos menus.
- Formations sur l’élaboration de repas végétariens attractifs et équilibrés.
- Suivi des critères EGalim via notre logiciel de gestion de la restauration AidoMenu.
- Mise en relation avec des fournisseurs locaux conformes aux exigences qualité.
Notre métier, c’est de rendre ces objectifs atteignables, en tenant compte de vos contraintes réelles : budget, logistique, équipes.
Points clés à retenir
- ✅ La loi EGalim 2025 impose 60 % de produits durables et un repas végétarien par semaine dans les cantines scolaires.
- ✅ Les objectifs sont sanitaires, écologiques et pédagogiques.
- ✅ Les établissements doivent faire face à des défis logistiques, financiers et organisationnels.
- ✅ VICI accompagne les cantines pour transformer ces obligations en opportunités durables.
Et si la transition alimentaire commençait vraiment à la cantine ?